LE GROUPE

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Lofofora. Une alchimie musicale, un voyage sonore, rituel , une cabale associant au gré des concerts le chant , le geste, le regard, la voix. Ce cérémonial des apaches du monde moderne n'est pas sans rappeler les voyages sacrés du Lophophora Williamsii, l'autre nom du peyotl.

Lofofora combo à 4 têtes : Reuno (chanteur), Phil (basse), Edgar (batterie), Farid (guitare). Le quatuor est disséminé aux quatres coins de la jungle urbaine parisienne.

Depuis 1989, l'ascension du groupe est fulgurante, à l'image des torpilles sonores qu'il balance. Lofofora écume les scènes françaises et internationales.

Le quatuor multiplie ses ramifications. Un mini CD autoproduit en 1994 (dont la reprise amphétaminée de "Zobi la mouche" des Négresses Vertes) se vend à 2500 exemplaires.

Lofofora, nom éponyme du premier album sorti en 1995,asséne un phrasé engagé, brulant et percutant. Symbiose de slap-dub-metal-hardcore funkisant. 35 000 ventes!

Lofofora enfonce le clou en concert où les pousées d'adrénalines n'ont d'égales que la force syncopée et virulente des textes qui percutent le cerveau.

"PEUH!",le deuxieme album de Lofofora est un coup de poing en pleine face! Produit par André Gielen (Hoax, Channel Zero, Deviate), il marque une radicalisation du ton général. Délaissé le maniérisme groove des premiers temps qui obstruait l'horizon du groupe sous la fallacieuse étiquette fusion. Plus directs, les nouvelles compos ont su se teindre de la puissance du métal sans les redites du genre.

Mars 1999, "Dur Comme Fer" marque un retour fracassant apres une longue periode passée à faire bouger les salles françaises du nord au sud. L'album pourrait en etre un bilan mais c'est plus que ça: c'est la maturité d'un groupe qui se moque des modes et continue à evoluer dans le bon sens _ celui qu'il se choisi _ tout en restant fidèl à lui même. Et puis, ne l'oublions pas, lofofora a dix ans, ce qui en fait ne veux rien dire, si lofo n'a aujourd'hui plus rien à prouver sur la scéne rock (rock et plus...), on peut etre sûr qu'il etonnera encore un bon moment